Bleach Reincarnation
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 C'est pour y reparlé !

Aller en bas 
AuteurMessage
Nelieru Tô O Del Swank
Capitaine
Capitaine
Nelieru Tô O Del Swank


Date d'inscription : 18/08/2009
Age : 34
Localisation : Dans le Hueco Mundo
Emploi/loisirs : Z'ouer a casse casse
Humeur : Folle

C'est pour y reparlé ! Empty
MessageSujet: C'est pour y reparlé !   C'est pour y reparlé ! Icon_minitimeSam 17 Oct - 12:53

Comme vous le savez bien la lèpre est une maladie grave

Je reviens ici pour y parler




La lèpre en quelque mot

La lèpre (ou maladie de Hansen) est une maladie infectieuse chronique due à Mycobacterium leprae (une bactérie proche de l'agent responsable de la tuberculose identifiée par le Norvégien Gerhard Armauer Hansen en 1873) touchant les nerfs périphériques, la peau et les muqueuses, et provoquant des infirmités sévères. Elle est endémique dans certains pays tropicaux (en particulier d'Asie). La lèpre est une maladie peu contagieuse.
La lèpre fut longtemps incurable et très mutilante, entraînant en 1909, à la demande de la Société de pathologie exotique, « l'exclusion systématique des lépreux » et leur regroupement dans des léproseries comme mesure essentielle de prophylaxie.
Aujourd'hui traitable par les antibiotiques, des efforts de santé publique sont faits pour le traitement des malades, l'équipement en prothèse des sujets guéris et la prévention.


C'est pour y reparlé ! Leper-bell

Son histoire

La lèpre est connue depuis l’Antiquité. Les premières descriptions datent de 600 ans avant J.-C. On la retrouve dans les civilisations antiques en Chine, en Égypte, en Inde. On a d'ailleurs longtemps cru à une origine asiatique ; on pensait qu'elle se serait ensuite répandue par les guerriers d'Alexandre le Grand puis par les Phéniciens et les Romains. Les travaux sur le génome de la bactérie à l'Institut Pasteur (Marc Monnot, Stewart Cole, publiés dans Science le 13 mai 2005 1) indiqueraient plutôt une origine est-africaine ou du Moyen-Orient avant d'arriver en Asie et en Europe. Elle serait arrivée en Afrique de l'Ouest avec les explorateurs nord-européens, puis l'esclavage l'aurait disséminée dans les Caraïbes et l'Amérique du Sud. Pourtant, la plus ancienne trace de cette maladie vient de l'Inde comme en atteste un squelette de 4000 ans trouvé au Rajasthan2.
La Bible contient des passages faisant référence à la « lèpre », à la fois dans l'Ancien Testament et le Nouveau. On ne peut pas savoir s'il s'agit de la même maladie : ce terme a en effet été utilisé pour de nombreuses maladies de peau d'origine et de gravité très variables. Un Metzora, est une personne atteinte de tzara'at (lèpre) dans le livre du Lévitique. La loi israélite faisait obligation aux prêtres de savoir reconnaître la lèpre (Lv 14. 1-57).
Les Évangiles synoptiques relatent la guérison d'un lépreux par Jésus (Mc 1, 40-45; Mt 8, 1-4; Lc 5, 12-16).
Les textes les plus anciens en témoignent, la lèpre a toujours représenté une menace, et les lépreux mis au ban de la société, rejetés par leur communauté et leur famille. C’est encore souvent le cas de nos jours.
La lèpre a donné lieu à des mesures de ségrégation et d'exclusion sociale, quelquefois héréditaires, comme dans le cas des Cagots du Sud-ouest de la France. La décroissance de la lèpre en Europe a débuté dès le xvie siècle sans que l'on ait une explication satisfaisante3.
En 1873, le Norvégien Armauer Hansen découvre le bacille responsable de cette maladie.
Ces 20 dernières années plus de 12 millions d'individus ont été guéris de la lèpre.
Sa prévalence a diminué de 90% et la lèpre a été éradiquée dans 108 des 122 pays touchés.
La lèpre n’est plus un problème de santé publique mondiale puisque sa prévalence mondiale est actuellement inférieure à 1 cas pour 100 000 habitants.
Elle demeure un problème de santé publique dans 14 pays d’Afrique et d’Asie (dont l'Inde).

Épidémiologie

L’Organisation mondiale de la santé recensait, à la fin 2004, 286 000 cas de lèpre dans le monde4.
La lèpre touche de nos jours encore plus de 700 000 personnes par an dans le monde (La France compte 250 cas déclarés, tous originaires de l'Outre-mer ou des zones d’endémie).
En 2000, 738 284 nouveaux cas ont ainsi été identifiés (pour 640 000 en 1999).
En 2001, 755 000 cas de lèpre ont été diagnostiqués.
En 2002, 763 917 nouveaux cas furent détectés.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait état de 91 pays touchés :
90% des cas se trouvent au Brésil, Myanmar, Mozambique, Madagascar, Éthiopie, Inde et Népal (prévalence allant de 2 à 4,6 pour 10 000 habitants selon les pays). Mais la prévalence mondiale reste stable, aux alentours de 1/100 000.
650 000 patients sont sous traitement.
70% des cas enregistrés au début de 2002 vivaient en Inde.
Il y a eu 34 nouveaux cas en Europe en 2002.
Les régions les plus touchées sont par ordre décroissant : Asie du Sud-Est, Amérique du Sud, Afrique.
Le sex-ratio est de 1.
Jusqu'à récemment, l'homme était le seul réservoir naturel connu de Mycobacterium leprae, mais 15 % des tatous sauvages de Louisiane et du Texas ont été retrouvés porteurs de la maladie. Mycobacterium leprae peut être également présent dans le sol.
La transmission de Mycobacterium leprae est mal connue. Elle remonte souvent à l'enfance par inhalation de « postillons » d'un lépreux contagieux. Elle se fait également par des mucosités de lépreux mises au contact d'ulcérations ou de plaies cutanées, enfin par l'intermédiaire d'objets souillés : linge, natte, oreillers… Tous ces modes impliquent les contacts étroits et durables d'une promiscuité de type familial. La transmission héréditaire n'existe pas mais une transmission congénitale est possible. En outre, le sol infecté et les insectes vecteurs (punaises, moustiques) pourraient jouer un rôle dans la transmission de la maladie.
Les patients non traités atteints du type lépromateux hébergent un grand nombre de Mycobacterium leprae dans leur muqueuse nasale, les sécrétions nasales, la salive, les lésions cutanées. La lèpre tuberculoïde, la forme la moins sévère, est généralement considérée comme non contagieuse. L'incubation, exceptionnellement longue (plusieurs années), explique que la maladie ne se développe que chez les jeunes adultes.
C'est pour y reparlé ! 180px-Lepra_2003

Diagnostic

Il existe différents types de lèpre. Schématiquement, on distingue 2 formes cliniques : la lèpre tuberculoïde et la lèpre lépromateuse, elles-mêmes reliées par des formes dites intermédiaires.
Depuis les années 1960, afin de mieux standardiser et réglementer la thérapeutique, l’OMS a classé les formes cliniques de la lèpre en :
formes multibacillaires, correspondant aux formes lépromateuse et intermédiaires, ayant plus de cinq lésions cutanées.
formes paucibacillaires, correspondant essentiellement à la forme tuberculoïde.

Lèpre tuberculoïde

Cette forme de lèpre est la plus fréquente. Elle associe :
de grandes taches dépigmentées sur la peau, qui est devenue insensible au toucher, à bords nets, uniques ou en petit nombre, contenant peu ou pas de bacilles. Les éruptions cutanées, comme dans toutes les formes de lèpre, sont non prurigineuses.
C'est pour y reparlé ! Lepre713
des troubles nerveux touchant les membres, avec troubles de la sensibilité et anomalies cutanées : ulcères, maux perforants, mutilations, paralysies.
et des lymphocytes circulants qui reconnaissent Mycobacterium leprae.
Ces patients ne sont pas contagieux.

Lèpre lépromateuse

C’est une maladie générale.
C'est une forme où les lésions cutanées et muqueuses prédominent :
L’atteinte cutanée prédomine, avec des macules hypochromiques (avec ou sans anesthésie) discrètes, à contours flous. Puis apparaissent les lésions typiques de cette forme, les lépromes, qui sont des papules (nodules infiltrés) luisantes nodulaires de sensibilité normale, siégeant sur tout le corps, mais prédominant au visage (avec épistaxis et congestion nasale).
L'atteinte des nerfs est moins sévère dans cette forme.
Il n'y a pas d'immunité vis-à-vis de Mycobacterium leprae.
Ces patients sont contagieux.
Environ la moitié des patients présentant une lèpre lépromateuse développent un érythème noueux lépreux (ENL) au cours des toutes premières années d'antibiothérapie efficace. Cette réaction peut survenir spontanément avant le traitement, facilitant le diagnostic, ou elle peut survenir jusqu'à 10 ans après le traitement.
S’y associent des atteintes :
Otho-rhino-laryngologiques (rhinite sanglante, perforation, mutilation nasale),
ophtalmologiques (très variable, pouvant toucher la conjonctive, la paupière, l’appareil lacrymal, l’oculomotricité mais avec une préférence pour le segment antérieur uvéite, sclérite et épisclérite, cataracte, glaucome)
nerveuses
viscérales (muettes sauf complication) : envahissement ganglionnaire, hépatosplénique, testiculaires (90% des hommes atteints de lèpre lépromateuse, avec risque de stérilité)

Lèpre borderline

Entre ces deux formes bien caractérisées, se situe un véritable spectre de formes dites intermédiaires, pour lesquelles les réactions de défense sont instables et variables. Ce spectre est encore mal connu du milieu médical.
Revenir en haut Aller en bas
http://bleachpowa.rpg-dynasty.net
 
C'est pour y reparlé !
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Questionnaire pour mieux se connaitre
» Des idées pour faire connaitre le forum ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach Reincarnation :: Discussions entre les membres :: Actualité : les phénomènes mondiaux-
Sauter vers: